La présentation de notre école :
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Notre salle de classe :
Des héros sur les murs :
Sur les murs de notre école on trouve les portraits de nombreux héros vietnamiens !
Les voici :
Vous l’aurez remarqué, il s’agit souvent de guerriers ou de rois s’étant illustrés dans des batailles contre l’empire de Chine qui avait alors le contrôle du territoire vietnamien.
Pelico a particulièrement aimé l’histoire de Hai Bà Trưng ou en français les Soeurs Trung. Ce sont les seules femmes qui apparaissent sur les murs de l’école et ce sont des héroïnes nationales.
Voici leur histoire :
Les Soeurs Trung
A l’époque où Trưng Trắc (l’aînée) et Trưng Nhị (sa cadette) naissent, le Vietnam est sous domination chinoise. Elles sont les filles d’un notable indigène du nord du Vietnam. En l’an 40, Trung Trac se révolte après que que son mari ait été assassiné par le cruel proconsul chinois Tô Dinh. Elle est très rapidement secondée par sa soeur. Ensemble elles multiplient les victoires contre les armées de l’empire chinois en menant leur propre armée, composée aussi bien d’hommes que de femmes.
Pendant plusieurs années elles parviennent à repousser les envahisseurs chinois.
On dit qu’elles ont réussi à reprendre 65 citadelles et que Trung Trac fut proclamée Reine.
Malheureusement l’histoire se termine mal pour elles deux. En effet, le général chinois Ma viên, réussi à réunir une grande armée et parvint à défaire les deux soeurs, qui se donnèrent la mort en se jetant dans la rivière Hat Giang.
Régulièrement comparées à Jeanne d’Arc, les soeurs Trung sont de véritables héroïnes nationales.
Pour finir un extrait de poème contant les exploits des soeurs Trung :
Le bruit courut alors qu’au district de Mê Linh, en amont du fleuve.
Étaient nées deux filles de la famille Trung,
D’une beauté et d’un maintien sans pareils.
Leurs cheveux étaient comme des nuages, leurs corps comme de la neige, leur peau comme de l’ivoire, leur air aussi dégagé que le brume,
Belles fleurs que papillons et abeilles n’osaient offenser.
L’aînée se nommait Trac, la cadette Nhi
Elles étaient aussi douées en lettres qu’en art militaire ;
Ayant le génie stratégique, elles s’exerçaient encore aux combats armés,
Leur entraînement dépassait de loin toute commune mesure
Elles excellaient à manier toutes les armes sans exception
Quant à la beauté, elles ne le cédaient en rien à Hang Nga, la déesse de la lune.
Ce poème est extrait de Thiên nam ngu luc (« Les annales du ciel du Sud »), que nous avons trouvé dans « le Courrier du Vietnam ».


















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